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Maintenant que de l'eau a coulé sous les ponts, que pensez-vous de votre première expérience en SBK ?

« Je pense que la meilleure façon de résumer ça est de dire que je suis satisfait de notre potentiel. Je n'avais pas réalisé jusqu'à dimanche à quel niveau il se situait. Je pensais que tous les autres étaient en fait plus forts qu'ils ne l'étaient. Mais dimanche, j'ai réalisé que certains ne l'étaient pas tant que ça. Personnellement, je ne me sentais pas au top pendant les courses, car je n'avais pas trouvé les réglages parfaits sur la moto et elle n'était pas comme je le voulais, mais le fait est que nous nous sommes battus pour une place sur le podium en course 1 et c'est très positif ».

Votre coéquipier Marco Melandri a décroché un podium en course 2 ; quel est votre sentiment à ce sujet ?

« J'étais content de voir le rythme qu'avait Marco le dimanche en course 2 car nous avions tous les deux lutté contre les mêmes problèmes tout le weekend et nous étions dans le même rythme en course 1. Je n'ai presque pas touché à la moto entre les deux manches, pour ne pas risquer de détériorer le comportement de la moto entre les courses. Je ne voulais pas prendre le moindre risque. Mais Marco et les gars ont trouvé des améliorations et c'était chouette de voir le pas en avant qu'ils ont été capables de faire. Marco et moi avions un retour très similaire au niveau des commentaires et c'était donc positif pour moi de voir qu'ils avaient fait un pas en avant car je sais que nous pouvons le faire aussi ».

Les bons résultats du team de cette année contrastent avec ceux acquis à Phillip Island en 2010. A quel point la moto était-elle différente à Phillip Island par rapport à celle que vous aviez pilotée à Magny-Cours ?

La moto n'est pas si différente qu'elle ne l'était à l'époque, mais la masse est plus répartie au centre de la moto. C'est le seul changement majeur par rapport à mon premier test de Magny-Cours. Il y a eu de grandes améliorations entre Phillip Island l'an dernier et cette année. Cette moto est plus facile à exploiter maintenant. Ils ont poussé le développement dans la bonne direction l'an dernier et Marco et moi en bénéficions. Les changements apportés ont fonctionné pour la durée d'une distance de course. Il était possible avec la moto de 2010 de toujours être dans le coup en fin de course, mais sur certaines pistes telles que Phillip Island, la moto que vous aviez au début de la course et celle que vous aviez en fin de parcours étaient complètement différentes. Maintenant, la moto ne change pas tant que ça et c'est important d'avoir la même machine durant toute la course ».

Avez-vous remarqué une différence dans l'attention et le traitement que vous recevez maintenant que vous êtes un pilote Superbike par rapport à lorsque vous étiez en WSS ?

« Il y avait énormément de fans à Phillip Island et le weekend dernier, pour le show moto de Dublin, j'ai reçu énormément d'attention. Les fans deviennent plus au fait de ce que je fais. Le WSS est une discipline tremplin, le WSBK est la plus grande dans notre paddock, et il est donc naturel que plus de personnes suivent ce que je fais ».